Age: 130 années.

Groupe et grade:
Elfe, archère, fille d'un guérisseur, qui a su par son talent se faire reconnaitre auprès de son altesse.

Aspiration: Servir au mieux la condition elfique, quitte à mettre de côté ses sentiments et ses idéaux.

Précisions: //

Personnalité:
Comme ses congénères, elle voue une adoration pour la forêt dans laquelle elle vit et nourrit une passion pour les plantes et leurs habilités médicinales. Pour elle, les plantes et animaux sont l'essence même de ce qui fait Du Weldenvarden.
De nature assez lunatique et rêveuse, Lyroë peut devenir excessive dans ses actions lorsque cela le nécessite. Elle peut être brusque et douce, fragile et forte.
Enfant, l'elfe était de nature à agir dans la précipitation, sans réfléchir, en allant au devant des dangers. Mais l'âge et l'expérience, lui ont appris que la réflexion vaut mieux que la précipitation irréfléchie.
Lyroë aime la solitude présente dans la nature, mais ses choix de vie la mèneront aux autres. Oh non elle n'est pas misanthrope ni associable. Bien loin de là. Sa famille, les elfes des vieux bois sont pour elle une source de réconfort et de connaissance. Les effusions de bons sentiments sont tout simplement pas pour elle. Elle reste tout de même sympathique et trivial de temps en temps. Elle donnera sans compter aux personnes qu'elle estime. Mais jamais de façon franche et frontale. Ça sera aux autres elfes de deviner sa loyauté, qui devient dans ce cas infaillible.
L'elfe par contre est en proie à un certain mépris envers les autres races. Par méconnaissance et préjugés. Et lui faire changer d'avis sera un long travail, car elle peut être bornée, porteuse d’œillère difficile à enlever.

Physique:
Lyroë n'est pas très grande, comparée aux autres elfes plus longilignes. Tout comme eux, par contre, elle est d'une beauté certaine et que l'on peut comparer aux beautés végétales que la nature peut nous réserver. Ses traits sont fins et sa peau est d'un blanc clair ne laissant pas s'afficher le nombres de ses années.
L'elfe est relativement mince, souple et agile comme un écureuil. Comme ce petit animal, elle peut rester immobile, guettant parfaitement caché dans une nature qu'elle maitrise parfaitement, puis avec agilité se déplacer. Son air placide n'est qu'un masque qu'elle porte, tout comme son calme apparent. En rien de temps pour défendre son honneur et celui des siens, elle peut devenir aussi furieuse qu'une rivière sortant de son lit.
Elle est endurante, et craint pas le froid ni la vie en extérieur, choses surement acquises lors de ses longues promenades ou excursions dans la forêt ou les large plaines.
Elle a des cheveux rougeoyant rappelant les feuilles du vieux bois en automne. Ils encadrent un visage pointu avec des traits fins et révèlent ses yeux bleus.
Sa démarche est gracieuse et son air parfois hautain. De premier abord, la jeune femme est froide et semble vous jugez avec mépris. Cette attitude est souvent rehaussée par son franc parlé.

Arme(s):
Un arc fin en bois de sapin blanc, très solide et léger à la fois. Sa courbure est légère permettant aux courtes flèches une rapidité sur une faible distance. Son bois est sculpté en forme de feuilles de diverses plantes présentes dans les bois sylvains.

La jeune elfe dispose aussi de deux petites dagues cachées la plupart du temps dans les doubles manches de son haut. Réalisées dans un alliage très résistant, légers, leurs ornement est simple, juste souligné par une pierre verte, en leur centre.

La petite Lyroë naquit un beau matin de printemps à Osilon. Sa naissance fut une grande joie dans sa famille. Enfin un enfant arrivait. Après des années et des années, la famille Tuwiel avait enfin une descendance. Fille, garçon, qu'importe, le seul rêve de ses parents était de la voir grandir en bonne santé. Car, ils n'y croyaient plus. La terre nourricière leur avait déjà repris des enfants, trop fragiles, tout comme leur mère. Son père disait souvent que sa mère était comme la nature capricieuse, mystérieuse, belle, insaisissable, mais malheureuse. Peut être présentait-elle le malheur s’abattre sur leur peuple?

Le père de Lyroë, Heiles éleva donc seule sa fille, il était un maitre guérisseur reconnu. Il connaissait les plantes, les animaux, les chants du vent dans la cime des arbres comme personne. C'était un homme bon, sage et rempli de conseils qu'il délivrait à son peuple avec une sérénité contagieuse.
Il enseigna tout ceci à sa fille, du moins tout ce qu'il put. Car la jeune fille malgré son amour de la nature fut vite bien plus passionnée par l'art du tir à l'arc. Et les heures à passer dans les hauts bois, à s'entrainer eurent raison de l'enseignement de son père. Lyroë préférait le bruit d'une flèche quittant son arc, chercher la précision de ses tirs et se sentir en communion avec la nature environnante que d'apprendre des contes à dormir debout.

C'est tout naturellement que la jeune elfe se tourna vers la légion archère quand son heure fut venue.
Ambitieuse, studieuse, cherchant à toujours se dépasser, l'elfe fut vite remarquée par son maitre d'arme, Anynduil. Fidèle et loyale à la reine, Lyroë monta vite les échelons pour se rapprocher au plus près d'elle et de sa garde. Fière de ce statut, la jeune elfe commença aussi à avoir une oreilles plus attentive à la condition elfique et à la façon dont le conseil et la reine mènent à bien ce combat. Même si elle n'a aucun rôle à jouer, et encore moins à donner son avis outre que le choix des flèches, Lyroë se forgea peu à peu une conviction politique, rythmée et entretenue par les différents membres qui composent la tête de l'état elfique. Malheureusement pour la jeune femme son statut de simple soldat archère et n'appartenant pas à la sphère élitiste et royal elfique, ses quelques idées furent vite renvoyées à la notion d'utopie et Lyroë se cantonna à ce rôle pour lequel on l'avait formé: protéger la reine au péril de sa vie.

Mais l'arrivée de Galbatorix renforça la haine de la jeune archère contre les autres races qui composent l'Alagaësia. Pour elle, cette histoire ne concerne en rien les elfes qui devraient laisser les humains s'occuper de leur guerre. Le peuple elfique n'est en rien responsable de ce qui se passe au delà des grands bois, alors pourquoi aller combattre pour une guerre qui n'est pas la leur. Que se soit dit.
Hélas à trop en dire, on se fait remarquer et Lyroë fut très vite rappelée à l'ordre. Un ordre qui la tint éloignée de la reine quand celle-ci partit pour Urû'baen. Restée au palais, la jeune femme ne fut pas près de la reine quand celle-ci mourut. Ceci plongea l'elfe dans une profonde tristesse, remplie de remords, elle se jura de protéger le pays elfique contre toute intrusion ennemie, mais aussi de montrer le meilleure d'elle, afin de monter en grade, de prouver ses compétences intellectuelles pour que les erreurs du passé ne soient plus réitérées.

Code du règlement: Courage !

Merci Mera^^ de rien ! validé par Meraxes

Pseudonyme: Lyro

Comment avez-vous connu ce forum: Je suis le mouvement depuis quelques forums... j'écoute moi aussi les échos des appels de la foret^^

Autre chose ?: Je ne connais pas les moindres détails de l'histoire m'étant arrêté au tome 1...
Sinon, ba ça plaisir de vous revoir, j'en pleurerai presque