Ëarwan fille de Selenane Bilingue/langue maternelle
Fiche Personnelle Race: Groupe: Puissance magique: (0/0)
| Sujet: Qui es-tu ? [libre] Dim 22 Juil - 12:50 | |
| Il était tôt ce matin-là lorsque je me levai, dans l’incapacité totale de dormir. Je ne savais pas ce qui m’avais réveillée, un rêve sans aucun doute, comme j’en faisais souvent ces temps-ci. Un rêve où j’étais à dos de dragon, sur mon dragon, celui que je rêvais de rencontrer un jour, celui dont je rêvais chaque nuit, celui qui n’existait pas encore. Je l’imaginais turquoise ou d’argent chatayant, parfois rouge foncé ou bleu rosé. Je ne connaissais certes pas son nom, mais il serait noble, mâle ou femelle, je ne le savais point, ne pouvais pas le savoir.
Ces songes n’étaient après tout que des songes, reflétant certes une envie profonde comme l’océan, immense comme les cieux, mais ce n’était pas la réalité et je devais arriver à m’en convaincre, sans quoi je me perdrais en moi-même, perdant ainsi toute chance d’être dragonnier un jour. J’étais jeune, peut-être trop jeune pour que mon rêve devienne réalité, mais je ne perdais pas espoir. Je serais dragonnier un jour, je me le promettais.
Il était vraiment tôt, donc, lorsque je partis à travers la ville silencieuse où seuls quelques elfes étaient présent, silencieux, presque immatériels. J’en saluai certain, ils me rendirent mon salut avant de se perdre à nouveau dans leurs pensées.
Mes pas me menèrent bientôt dans les bois plus sombre, dans la partie plus profonde de la forêt. Je remarquai cela d’un œil, continuant ma route vers une clairière bien connue. Clairière de l’arbre Menoa. Je pensais bien y être tranquille mais quelle ne fut pas ma surprise lorsuq je vis un elfe déjà présent. Enfin, je disais un elfe, mais cette présence aurait bien pu être autre qu’elfique, sachant qu’elle était couverte d’une ample cape sombre. Je m’approchais le plus silencieusement possible, mais cela ne fut pas assez. En effet, la silhouette se tourna vers l’endroit exact où je me trouvais, bien que je sois dissimulée par les arbres. Je m’arrêtai net, laissant la silhouette faire le premier mouvement envers moi. Ainsi j’aurais le loisir de déterminer si cette présence était amie ou ennemie.
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